Envie de rien, besoin d’écrire : 3 ateliers d’écriture introspective

Dites, c’est juste moi ou bien vous aussi, vous avez globalement envie de rien foutre en attendant les vacances ?

On n’est qu’au tout début du mois de juin, c’est vrai. Pourtant, avec l’arrivée de l’été, la hausse des températures (= l’approche de la fin du monde, dans un mélange de déluges et d’incendies), je ne pense que farniente, salades tomate-feta, siestes…

Et longues séances d’écriture, en sirotant un café bien sucré (je sais je sais, les puristes ne sucrent pas – je ne suis pas une puriste, voilà).

Malheureusement les vacances ne sont pas encore tout à fait là et le farniente non plus.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut prendre le temps d’écrire dès maintenant. Yay ! 

(Et aussi se préparer des salades tomate-feta, mais pour ça vous n’avez pas trop besoin de moi.)

En plus, vous êtes plusieurs à m’avoir dit que vous aimeriez bien connaître les créneaux un peu plus à l’avance, pour pouvoir vous organiser plus tranquillement. Vous pouvez donc réserver dès aujourd’hui les ateliers des deux prochains mois : juin et juillet.

Je trépigne d’excitation, j’avoue. 

Voici les thèmes et les dates concoctés avec amour pour vous :

1) Dialoguer avec son corps

Lundi 5 juin de 14 heures à 17 heures. 

Horaire inédit, durant l’après-midi, pour essayer d’accommoder le plus de monde possible.

L’été est une période pas toujours simple pour expérimenter notre corps. D’un côté, les températures plus chaudes nous invitent à profiter de la vie en bikini. D’un autre, le fait d’être moins couvert·e signifie aussi plus de vulnérabilité : la pression sociale est à son comble. Beaucoup d’entre nous avons tendance à nous concentrer sur l’apparence de notre corps, plutôt que sur les sensations qu’il nous procure. C’est particulièrement vrai pour les femmes et les personnes queers, souvent scrutées et sommées de correspondre à des normes absurdes.

Dans cet atelier d’écriture introspective, on va se concentrer sur l’écoute du corps au lieu de lui imposer un récit male-gazey. L’objectif, c’est de quitter l’atelier avec une compréhension plus profonde de ce que l’on ressent en vivant dans son corps, ce corps-ci.

A l’heure où je publie ce post, il reste seulement 2 places.

Pour des raisons d’organisation, les inscriptions sont ouvertes pendant seulement 48 H (jusqu’à samedi matin).

Réserver l’atelier “Corps”

2) Identifier ses limites

mardi 11 juillet de 19h00 à 22h00

On parle beaucoup de “poser ses limites”, en ce moment.

Je trouve ça incroyablement difficile. J’ai du mal à faire la différence entre une susceptibilité mal placée et une réaction saine face à quelqu’un·e qui a vraiment déconné.

Pour y voir clair, j’ai besoin de prendre du temps pour y réfléchir. Et je me dis que peut-être que c’est votre cas aussi.

C’est pour ça que j’ai eu envie de vous proposer un atelier d’écriture sur le thème : identifier et poser ses limites.

Le but, c’est de prendre un temps pour respirer, pour écrire et d’en profiter pour faire le point sur ses limites dans les différents domaines de sa vie : les limites qu’on arrive à poser, celles qu’on laisse se faire piétiner, les endroits où on ne sait même pas où les installer.

Déjà complet !

3) Exprimer sa colère : atelier inédit ! 

Mardi 25 juillet de 19h00 à 22h00

Vous a-t-on déjà dit “attends mais t’exagères, calme-toi, je comprends pas pourquoi tu t’énerves comme ça” ? Ou bien peut-être que personne n’a besoin de vous silencier parce que vous vous censurez déjà vous-même avec efficacité, histoire de ne pas risquer d’être vu·e comme la pétroleuse de service.

C’est vrai : on demande presque toujours aux personnes minorisées d’étouffer leur colère, de ne surtout pas trop la ramener. Le problème, c’est qu’au bout d’un moment, on finit par étouffer.

C’est pour ça qu’on va (re)donner toute sa place à notre colère pendant cet atelier. Petite ou grande, chaude ou froide, on va déverser sur la page notre rage, en démêlant les fils collectifs de nos colères personnelles.

L’écriture est un super défouloir. Vous allez voir.

Il reste 6 places.

Réserver l’atelier Colère

L’écriture introspective, c’est quoi déjà ?

Petit rappel sur ma façon de travailler : je propose de pratiquer l’écriture introspective et c’est un peu différent de ce qu’on voit souvent ailleurs. 

L’objectif pour moi, ce n’est pas que vous produisiez un joli texte original ou bien léché, mais que vous exploriez avec authenticité vos émotions et vos pensées sur le thème qu’on s’est choisi. 

Dans ma vision des choses et dans ce cadre, l’écriture est un outil, une façon de se connecter à soi. 

La qualité littéraire des textes que vous écrirez n’importe pas du tout ici : aucune compétence littéraire n’est donc nécessaire. 

Comment prend-on une place ? 

Sur mon site : c’est tout simple, il suffit de choisir l’atelier qui vous intéresse et de payer en ligne. Faites attention à bien sélectionner le thème et la date qui vous intéressent. 

Les places partent souvent assez vite. On n’est pas à la minute près mais si un thème vous tape dans l’œil, ne tardez pas trop à réserver. 

Les détails pratiques 

Le prix ne change pas : c’est toujours 40 euros pour 3 heures. 

Grace au système de places suspendues, deux places sont disponibles pour des personnes qui n’ont pas les moyens de payer en ce moment. Il suffit de m’écrire (en répondant à cet email). Je ne pose pas de questions sur votre situation, on se fait confiance 🙂

L’atelier se tient à distance, sur Zoom. 

Chaque atelier est limité à 10 participant·es. 

Les personnes qui ont souscrit un abonnement payant à la newsletter bénéficient d’une inscription prioritaire aux ateliers.

Iels profitent aussi de 30 % de réduction : l’atelier est donc à 28 euros pour elleux. Et les abonné·es annuel·les ont toujours droit, bien sûr, à un premier atelier gratuit. Si vous voulez profiter de tous ces avantages, il suffit de vous abonner.

Il me tarde de vous retrouver pour ces ateliers !

Besoin d’en savoir plus avant de vous décider ? 

Vous vous posez des questions sur le contenu de l’atelier, vous hésitez, vous vous demandez si ce format est fait pour vous ? 

Vous avez peur d’être obligé·e de lire votre texte à haute voix (ça n’est jamais le cas), vous craignez de tomber d’épuisement après 3 heures de Zoom ? 

C’est très compréhensible de se poser des questions avant de sauter le pas.

Pour prendre une décision éclairée, je vous recommande d’aller faire un tour sur mon site. Vous pourrez vous renseigner sur la façon dont je travaille et lire quelques témoignages. 

Se renseigner

Si vous ne trouvez pas la réponse à vos questions, vous pouvez m’écrire (il suffit de répondre à cet email). N’ayez pas peur de me déranger : je reçois plein de messages tout le temps et j’y réponds avec grand plaisir. 

Je vous dirai avec honnêteté si l’atelier me semble correspondre à vos envies. Sans essayer de vous forcer la main, c’est promis.

Puisqu’on parle d’écriture introspective…

Au tout début de l’année, je vous avais dit que je bossais sur un livre d’écriture introspective et aussi sur des ateliers à suivre en toute autonomie. Six mois plus tard, on pourrait penser que j’ai abandonné, mais en fait non ! Pas du tout !! 

Je suis toujours sur le coup. J’épluche vos réponses au questionnaire sur l’écriture pour adapter ce que je propose et je turbine à fond. 

Ça prend simplement plus de temps que ce que j’imaginais. 

Je vous prépare aussi, à plus court terme, une jolie petite surprise. 

Stay tuned en somme 🙂

Puisque l’écriture introspective vous intéresse…

Avez-vous déjà téléchargé les 17 exercices gratuits accessibles aux débutants ?

Ces invites d’écriture sont gratuites. Elles font appel aux 4 principales méthodes de l’écriture thérapeutique : l’écriture libératrice, l’écriture réflexive, l’écriture créative et l’écriture positive.

17 exercices d'écriture thérapeutique gratuits

Attention. L’écriture introspective, comme toute pratique liée à la santé mentale, ne doit pas être prise à la légère.

Elle n’est pas adaptée à tout le monde :

  • Si vous présentez des symptômes psychotiques, l’écriture introspective est à proscrire. Il semblerait qu’elle puisse entraîner une décompensation rendant plus difficile la maîtrise des symptômes. Je préfère vous le dire tout de suite, même si je comprends que ce soit décevant. 
  • De même, si vous êtes actuellement très fragile, que vous ressentez une grande détresse psychologique, que vous avez des idées noires, l’écriture introspective n’est pas recommandée.

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